Un animal
Une bête de foire ? A vous de voir.
Féline, presque humaine, peut-être un peu démone ou sorcière sur les bords. Mais c'est moi qui allume le bûché pour y jeter votre ennuie et vous divertir sans me brûler.
Approchez, approchez !
Mais pas trop près.
Je suis dompteuse de flammes. Oui, dompteuse et non jongleuse. Elles ont une vie, elles naissent, grandissent, brillent et s'éteignent comme n'importe quelle créature mortelle.
Ce sont mes compagnes fidèles. Elles sont voraces mais je ne les crains pas plus que ça. Voyez comme je danse avec elles. Nous ondulons, vacillons, feulons dans une tempête de passion. Je les frôles, puis les crache et avec elles, tous les excès d'un cœur de bête, tout ce que le sort lacère mais aussi ce qu'il berce, qu'il nourrit. Toute la chaleur de la vie. Celle qui vibre dans mes veines, l'artère battante sur la corde raide.
Le feu me court dans le corps et frappe comme un cheval au galop, un rythme presto qui se poursuit même quand vient la pluie. Quand vous serrez partis vous mettre à l'abri des gouttes, je ferais chanter mon violon dans l'obscurité, un brasiers au fond des yeux et des étincelles au bout des doigts. La fougue ensommeillée rêvera sur ces notes, en attendant la prochaine fois.
A votre bon coeur messieurs dames.
Une petite pièce pour l'animal et pour la flamme.
Une bête de foire ? A vous de voir.
Féline, presque humaine, peut-être un peu démone ou sorcière sur les bords. Mais c'est moi qui allume le bûché pour y jeter votre ennuie et vous divertir sans me brûler.
Approchez, approchez !
Mais pas trop près.
Je suis dompteuse de flammes. Oui, dompteuse et non jongleuse. Elles ont une vie, elles naissent, grandissent, brillent et s'éteignent comme n'importe quelle créature mortelle.
Ce sont mes compagnes fidèles. Elles sont voraces mais je ne les crains pas plus que ça. Voyez comme je danse avec elles. Nous ondulons, vacillons, feulons dans une tempête de passion. Je les frôles, puis les crache et avec elles, tous les excès d'un cœur de bête, tout ce que le sort lacère mais aussi ce qu'il berce, qu'il nourrit. Toute la chaleur de la vie. Celle qui vibre dans mes veines, l'artère battante sur la corde raide.
Le feu me court dans le corps et frappe comme un cheval au galop, un rythme presto qui se poursuit même quand vient la pluie. Quand vous serrez partis vous mettre à l'abri des gouttes, je ferais chanter mon violon dans l'obscurité, un brasiers au fond des yeux et des étincelles au bout des doigts. La fougue ensommeillée rêvera sur ces notes, en attendant la prochaine fois.
A votre bon coeur messieurs dames.
Une petite pièce pour l'animal et pour la flamme.