Perchée sur la haut de mon toit, je rêve...
Oh rien de bien extraordinaire, rien que des rêves, si peu, si futile et de toute façon voilà déjà le petit vent du changement, qui vient me chatouiller les narines.
Chaud, joyeux, ne présageant que du bon.
Un parfum reconnaissable parmi tous et si inconnu en même temps, une douce mélodie, quelque mots éparpillées...
Je me relève d'un saut, poussé par je ne sais quelle force vitale et j'avance confiante.
Déjà le rugueux de la corde sous ma plante des pieds, un pas, puis deux, quelques visages se rassemblent en bas dans la ruelle, des doigts se pointent vers moi.
Souriante, pétillante, je continue ma marche, quelque applaudissement retentissent sous mes pieds.
Un pas, une cabriole, je glisse, me rattrape au dernier moment, remonte, joyeuse...je vous ai eue !
Le petit vent tourbillonne autour de moi comme une nuée de papillon, des rires, des chants, de la joie, j'avance...
Puis soudain un brouillard froid m’enveloppe, pénétrant, comme une blessure non refermée, ça pique ! En bas le silence...
Un pas, j'avance, trois, je recule. J’hésite, je tangue, recule, m’arrête...des « oh! » et des « ah! » inquiets, s'insinuent dans mes oreilles.
La corde balance dangereusement, je recule encore, m’accroupis enfin...
Là entre ciel et terre, en plein milieu de nulle part, seule, moi et se brouillard qui ne me quitte plus, si froid, si triste...
Mais revoilà le petit vent du changement qui s’engouffre dans mon ombrelle bleu et tire, tiire vers le haut !
Je me relève, que dis je ! Je peine à garder pied sur la corde tellement il tire..
Attend moi, attend ! J'arrive ! un pas, deux pas, dix, cinquante ! Je ne sais plus, j'avance, sort du brouillard, confiante … un peu...
Qui sait ce qui m'attend de l'autre bout de la corde....
Oh rien de bien extraordinaire, rien que des rêves, si peu, si futile et de toute façon voilà déjà le petit vent du changement, qui vient me chatouiller les narines.
Chaud, joyeux, ne présageant que du bon.
Un parfum reconnaissable parmi tous et si inconnu en même temps, une douce mélodie, quelque mots éparpillées...
Je me relève d'un saut, poussé par je ne sais quelle force vitale et j'avance confiante.
Déjà le rugueux de la corde sous ma plante des pieds, un pas, puis deux, quelques visages se rassemblent en bas dans la ruelle, des doigts se pointent vers moi.
Souriante, pétillante, je continue ma marche, quelque applaudissement retentissent sous mes pieds.
Un pas, une cabriole, je glisse, me rattrape au dernier moment, remonte, joyeuse...je vous ai eue !
Le petit vent tourbillonne autour de moi comme une nuée de papillon, des rires, des chants, de la joie, j'avance...
Puis soudain un brouillard froid m’enveloppe, pénétrant, comme une blessure non refermée, ça pique ! En bas le silence...
Un pas, j'avance, trois, je recule. J’hésite, je tangue, recule, m’arrête...des « oh! » et des « ah! » inquiets, s'insinuent dans mes oreilles.
La corde balance dangereusement, je recule encore, m’accroupis enfin...
Là entre ciel et terre, en plein milieu de nulle part, seule, moi et se brouillard qui ne me quitte plus, si froid, si triste...
Mais revoilà le petit vent du changement qui s’engouffre dans mon ombrelle bleu et tire, tiire vers le haut !
Je me relève, que dis je ! Je peine à garder pied sur la corde tellement il tire..
Attend moi, attend ! J'arrive ! un pas, deux pas, dix, cinquante ! Je ne sais plus, j'avance, sort du brouillard, confiante … un peu...
Qui sait ce qui m'attend de l'autre bout de la corde....